Développement urbain
Soins et autonomie réunis
Publié le
Retrouvez tous les articles du dossier « Pantin, la grande métamorphose », réalisé par Catherine Portaluppi et Frédéric Fuzier :
► Dans Canal n°338 (Juillet-Août 2025)
► Dans la rubrique "Aller plus loin"
L’entrée et le hall d’accueil communs desserviront, côté écoquartier, le nouveau Centre municipal de santé (CMS) des Quatre-Chemins qui proposera aux 5 000 patients attendus les mêmes consultations – médecine générale, addictologie et infirmerie – que rue Sainte-Marguerite. L’offre en santé mentale sera toutefois renforcée avec la présence d’un médecin psychiatre et de deux dispositifs : Proses pour les addictions et Sésame qui propose un soutien aux généralistes dans la prise en charge des troubles anxieux et dépressifs chez l’adulte. Un cabinet libéral d’orthodontie complétera cette offre de soins.
Au service de l’autonomie
Côté avenue Édouard-Vaillant, séparée du CMS par un cœur d’îlot végétalisé, la plateforme autonomie rassemblera les services du Centre communal d’action sociale (CCAS) travaillant à la prise en charge à domicile des personnes âgées, dépendantes ou en situation de handicap : les soins infirmiers ; l’aide à domicile (pour le ménage, les courses ou les démarches administratives) ; le portage de repas et, enfin, un dispositif expérimental de soins renforcés permettant une alternative au placement en établissement des personnes les plus dépendantes.
Le Conseil consultatif des aînés pantinois propose, de surcroît, la création de permanences d’accès aux droits (pour obtenir, par exemple, l’Allocation personnalisée d’autonomie) et des ateliers de prévention santé (nutrition, chutes, mémoire…).
La direction de la Santé de la ville et le CCAS ont également réfléchi avec leurs partenaires (Les Rives, les Petits Frères des pauvres, France Alzheimer…) aux services à développer en direction des aidants, afin de compléter ceux qui existent déjà sur le territoire.
Enfin, deux espaces commerciaux, donnant sur l’avenue Édouard-Vaillant, ont été acquis par La Vie au Rez qui les mettra prochainement en location. On sait d’ores et déjà que le plus grand espace sera réservé à une activité de restauration.
► Si vous êtes intéressé par la location de l’espace réservé à la restauration : contact@lavieaurez.fr.
Cet immeuble, c’est aussi des logements !
Avec sa belle façade en pierre de taille et une ossature bois, le programme immobilier situé au-dessus de l’espace Jeanne-Lévy propose 66 logements du T3 au T5, dont 24 sociaux.
► Son nom, Les Pierres sauvages, fait référence à Fernand Pouillon, figure de l’architecture à qui l’on doit la résidence Victor-Hugo à Pantin. Il renvoie aussi aux « pierres massives et porteuses, de 140 centimètres de long, sur 65 de haut et 30 d’épaisseur » utilisées pour l’édification de l’immeuble explique Mickael Papin, de l’agence d’architectes Palast. « La pierre a une grande capacité à absorber la chaleur l’été et à protéger du froid l’hiver », complète Geoffroy d’Hainaut, directeur opérationnel du promoteur REI Habitat.
► Extraites d’une carrière située dans l’Oise et associées à une façade à ossature bois provenant de forêts du Jura et de Normandie, et à un isolant à base de chanvre, elles sont le symbole de cet immeuble qui a obtenu le niveau Or de la démarche Bâtiments durables franciliens. La ville avait fait de ces paramètres un critère de sélection de l’opérateur.
► Au sein de cette nouvelle résidence, presque tous les appartements sont traversants et dotés d’une loggia et de grandes fenêtres. La plupart ouvriront aussi sur le cœur d’îlot végétalisé, d’une surface de 600 m2. L’ensemble du bâtiment sera chauffé par raccordement au réseau local de géothermie.
Et aussi : c'est livré !
De la rue Paul-Bert à la rue Béranger, en passant par la rue Méhul, des logements sociaux, à loyer intermédiaire, en accession à prix maîtrisé ou libre commencent à être investis par leurs nouveaux occupants. Présentation.
Le 14, rue Béranger : Meulière, mon amour
Cinq appartements, du studio au T3, proposés à loyer intermédiaire, viennent d’être créés à cette adresse où se dressait autrefois un pavillon francilien classique, accolé à une extension datant des années 70, laquelle menaçait de s’écrouler.
Cette dernière a donc été démolie, mais la façade en meulière a été conservée, selon les souhaits du maire, Bertrand Kern. L’ensemble, dorénavant un petit immeuble de deux étages, a été achevé en mai et ses heureux occupants ont emménagé aussitôt. Cette opération, comme celle de la rue Méhul, ont été menées, dans le cadre du Dispositif intercommunal de lutte contre l’habitat indigne (DILHI), par la Soreqa (Société de requalification des quartiers anciens), qui rachète les terrains et logements concernés, et par le bailleur social Immobilière 3F, maître d’ouvrage de la réhabilitation.
green sheds : Patrimoine et design font bon ménage
Inaugurés le 5 juin, et déjà investis par leurs nouveaux occupants, les Green Sheds sont situés à l’angle des rues Paul-Bert et Gambetta, dans le quartier de l’Église.
Ce programme immobilier comprend 70 appartements – 27 logements sociaux et 43 en accession à la propriété –, un cœur d’îlot végétalisé comportant un petit potager et bientôt une crèche municipale de 53 berceaux, un commerce de restauration, un local de bureaux et un autre d’artisanat en cours de commercialisation.
Une partie des toits en dents de scie de l’ensemble abritait autrefois la fonderie d’une petite entreprise d’armement. En cours de réhabilitation, l’ancienne fabrique accueillera bientôt le siège national de la Protection civile, ainsi qu’un entrepôt de matériel de secours.
Le 4, rue Méhul : le charme de l’ancien préservé
Cet immeuble de six étages construit au début du XXe siècle a été totalement réhabilité, des sols à la toiture, en passant par le réseau électrique et la plomberie. Une rénovation lourde qui conserve l’esprit du lieu. Ainsi, les briques de la façade, les faïences florales du hall et le bel escalier en bois ont été préservés.
De leur côté, les 75 chambres de 12 m2 que comportait le bâtiment ont été transformées, par le bailleur Immobilière 3F, en 23 logements sociaux flambant neufs, du studio au T4, tandis qu’un jardin partagé complète l’ensemble. Le tout sera livré cet été. Cette opération, conduite par la Soreqa (Société de requalification des quartiers anciens), a été réalisée dans le cadre du Dispositif intercommunal de lutte contre l’habitat indigne (DILHI) cofinancé par la ville et Est Ensemble.
Hôtel Tribe : par ici les bonnes vibes !
► Le nouvel hôtel Tribe est un symbole du renouveau du quartier centre-Ourcq et des réhabilitations de bâtiments obsolètes menées par le groupe immobilier Gallia.
► L’ancien parking du 70, avenue du Général-Leclerc est ainsi devenu un hôtel design quatre étoiles de 4 400 m2. Habillé de métal couleur cuivre, il propose 131 chambres, un restaurant donnant sur un jardin de 330 m2, une salle de conférences, un centre de fitness et des terrasses partiellement végétalisées.
► Ouvert depuis le 16 juin, l’établissement sera officiellement inauguré en septembre. Réservation : all.accor.com