Grand événement
Un esprit paralympique en or
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Stéphanie Jalabert, la médaille de l’engagement
Danseuse passionnée, impliquée au sein du mouvement associatif local, Stéphanie Jalabert sera bénévole à l’occasion des Jeux paralympiques.
« Je voulais être au cœur de l’événement, pas juste spectatrice », résume Stéphanie Jalabert. Diplômée d’un master en anthropologie de la danse et d’un autre en management des organisations culturelles, elle occupe le poste de chargée de développement à la Maison des associations. Pour elle, l’engagement « qu’il soit social, environnemental, sportif, solidaire, citoyen ou international représente un pilier de la société ».
Sensibilisée à la question du handicap du fait de ses expériences professionnelles et personnelles, elle voulait donner de son temps et de son énergie aux para-athlètes « tellement méritants ». Pour cela, elle posera des jours de congés afin d’œuvrer, du 25 août au 9 septembre, de 14.30 à 21.30, au village paralympique situé à Saint-Ouen. « Je souhaite que le séjour des athlètes à Paris, leurs entraînements, leurs épreuves et les cérémonies se passent au mieux », justifie-t-elle. Bénévole polyvalente, elle pourrait notamment être amenée à conduire les sportifs sur leur site de compétition. « J’espère qu’au-delà de ce coup de projecteur sur le sport paralympique, les questions d’accessibilité en France seront réellement prises en compte. » Pour Stéphanie, ce serait la plus belle des victoires.
Mamady Traoré, un rêve éveillé
Grand espoir du basket fauteuil tricolore, Mamady Traoré, 21 ans, s’apprête à réaliser son rêve : participer aux Jeux paralympiques avec l’équipe de France.
Lorsqu’il était collégien, l’athlète international de basket fauteuil, licencié au Hyères Handi Basket, se rendait régulièrement à l’antenne jeunesse des Quatre-Chemins, quartier où il a grandi. « J’y ai noué des liens forts et ai toujours été très bien accueilli. Il n’y avait pas de différence de traitement entre les autres ados et moi. » Mamady Traoré, qui souffre d’une malformation à la jambe gauche depuis sa naissance, deviendra ensuite animateur au sein des écoles Charles-Auray et Joliot-Curie, ainsi qu’à la Maison de l’enfance.
L’aîné d’une fratrie de quatre enfants, qui a découvert le basket à l’âge de 10 ans alors qu’il était en rééducation à Meaux, intègre, en 2017, le centre de formation de Bordeaux. « Je me suis énormément investi, à raison de six heures d’entraînement par jour. Avec l’équipe de France, nous ne sommes pas favoris du tournoi. Mais nous jouons à la maison : nous devons absolument aller chercher une médaille ! »
Pour cela, le pivot peut compter sur le soutien de ses proches. « Mamady incarne la motivation et la détermination. Sa réussite nous rend fiers », conclut Moussa Danfakha, animateur à l’antenne jeunesse Hoche et ami proche du basketteur.
Retrouvez les autres articles du dossier " Un été olympique " réalisé par Catherine Portaluppi, Guillaume Théchi, Christophe Dutheil, Guillaume Gesret et Anne-Laure Lemancel, publié dans Canal n°328, juillet-août 2024.
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