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Exposition

Audrey Perzo, 1e exposition personnelle au Pavillon

À seulement 28 ans, la jeune plasticienne Audrey Perzo signe sa première exposition personnelle au Pavillon. Son titre, Trouble quincaillerie, est un clin d’œil à la boutique familiale. Rencontre avec une jeune artiste en devenir à découvrir en tout début d’année.
Article de Tiphaine Cariou, publié dans l'agenda de Canal n°285, janvier - février 2020.

Publié le

Canal : Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
Audrey Perzo : Après avoir suivi des cours du soir de peinture et de sculpture dans une école anglaise, je suis entrée à l’École supérieure d’art et de design de Saint-Étienne. J’ai ensuite fait un stage à l’URDLA, le centre international de l’estampe et du livre basé à Lyon. Puis, j’ai passé le concours de la Convocation, ouvert aux élèves des écoles d’art. Suite à ma sélection, j’ai pu participer à plusieurs expositions collectives. Un prélude à mon déménagement à Paris où je partage désormais un atelier dans le quartier de Belleville.

Comment définiriez-vous votre travail ?
A.P. : J’aime utiliser plusieurs matériaux. En ce moment, mes créations se situent à mi-chemin entre peintures et sculptures. Ce sont des œuvres qui sont créées en fonction des lieux où elles seront exposées. Pour le Pavillon, j’ai passé tout un temps à me familiariser avec l’intérieur du bâtiment, ses moulures au plafond, mais aussi avec sa façade, à observer les formes des pierres.

Justement, qu’allez-vous présenter au Pavillon ?
A.P. : Je présenterai de grandes plaques de verre peintes exposées sur des cales en bois. Pour le verre, je me suis approvisionnée chez Égrise Million, une grande entreprise pantinoise de miroiterie et de vitrerie. Pour les cales, je travaille avec l’ébéniste Gérald Perrin qui a son atelier à Pantin, juste à côté. L’intérêt de travailler avec des artisans qui connaissent très bien leur métier, c’est que cela permet de faire évoluer mes idées d’origine.

Pouvez-vous nous en dire plus sur la peinture sur verre ?
A.P. : C’est une technique que j’ai apprise seule dans mon atelier et qui s’exécute directement sur une plaque de verre. La peinture sur verre crée un jeu entre transparence et opacité. On peut aussi jouer sur les reflets, des reflets qui changent tout le temps en fonction de la lumière. Les dessins peints évoqueront les promenades urbaines que j’ai faites dans les rues de Pantin.

Vous allez aussi animer des ateliers d’arts plastiques…
A.P. : Oui, c’est une tradition au Pavillon. Avec les élèves, nous allons faire de la peinture sur verre sur des plaques de plexiglas. Nous travaillerons sur la forme, la couleur et la texture. Avec cette technique, il est possible d’obtenir plusieurs textures avec soit un effet transparent, soit un effet opaque qui ne laisse pas passer la lumière.

Y aura-t-il une restitution de ces ateliers ?
A.P. : Au fur et à mesure de ces ateliers, nous allons superposer les créations des élèves – leurs plaques de verre – sur mes peintures-sculptures. Tout cela va créer des juxtapositions de dessins. L’exposition sera donc en perpétuel changement.

Du 17 janvier 2020 au 7 février 2020
Trouble quincaillerie
Vernissage le 17 janvier à partir de 18.30.
Le Pavillon
18, rue du Congo
Tel : 01 41 71 51 18

Tout savoir sur l'événement sur le site internet sortir.pantin.fr.